Photographe depuis 2015 formé à l’IEPS de Philippeville-Florennes. La photographie industrielle et post-industrielle m’attire beaucoup parce qu’elle permet de témoigner de l’activité présente ou passée de l’homme et aussi pour ses dimensions graphique et spectaculaire. Quant à la photographie d’oiseaux ou d’animaux, elle requière une toute autre approche très technique et elle demande un autre rapport au temps et à la nature. Je privilégie aussi les techniques alternatives comme la prise de vue en infrarouge et aussi les tirages cyanotypes à la couleur bleue si typique.
Les machines et engins industriels fascinent. La photographie industrielle révèle des atmosphères parfois insoupçonnées et surprenantes qui sont éloignées du regard du grand public. Une approche photographique personnelle voire artistique permet de mettre en valeur l’activité des entreprises.Même lorsque les entreprises cessent leurs activités, les sites industriels continuent de fasciner et d’attirer la curiosité des photographes (Urbex); tandis que d’autres secteurs industriels se reconvertissent et ouvrent leurs portes au tourisme patrimoniale.La photographie animalière demande une toute autre approche fondée en premier lieu sur une connaissance des habitudes des espèces…et beaucoup de patience! Pour aboutir, le boitier doit offrir de belles capacités de vitesse, de montée en iso, de mise au point qui suit l’animal et être équipé d’un zoom alliant correctement grossissement et luminosité.Le cyanotype est une technique ancienne en photographie datant des années 1850. Combiné avec la photographie moderne, il offre de belles possibilités graphiques et artistiques. Le procédé consiste à produire un négatif au format final que l’on couche sur une feuille de papier aquarelle enduite d’un mélange de deux sels de fer, l’un est photosensible et l’autre fournit le pigment bleu. Puis, cette feuille est exposée au soleil ou à une autre source d’U.V. durant plusieurs minutes pour être ensuite rincée. On obtient ainsi une première image à la teinte bleue de Prusse qui peu être retravaillée avec des tanins comme du café, du thé ou des tanins de chêne pour en modifier la teinte initiale.La photographie infrarouge ouvre à une approche artistique et onirique. Les capteurs des appareils photos ont une plus grande sensibilité que l’œil. Pour corriger cela et rendre les images lisibles, les fabricants ajoutent des filtres U.V. et infra-rouge devant le capteur. Pour faire de la photographie infra-rouge, un technicien retire ces deux filtres afin de retrouver tout le potentiel initial du capteur. A la prise de vue, on monte un filtre sur l’objectif qui ne laisse passer que les infra-rouges et/ou un peu de lumière visible. Et là, surprise, la végétation apparaît blanche, rouge rose ou jaune selon le filtre utilisé!
